Archives de catégorie : Reportage

ROUTES DES CHAPELLES DE MOSELLE # 8

Ndla: Chers Amis, pour cette dernière semaine avant la Rentrée des classes, nous allons à la découverte d’une petite chapelle….la chapelle Notre Dame de Ham sous Varsberg.

Selon une tradition orale, une première chapelle occupait déjà cet emplacement au Vème siècle, alors que le l’endroit ne comptait que 3 chaumières dans le Heisel, actuellement rue de l’Ecole.

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De conception sobre, construite en grès des Vosges, notre chapelle a été recouverte de crépis depuis sa rénovation, par la municipalité, en 2000. Au dessus de l’entrée se trouve en relief un calice surmonté d’une hostie.

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Elle aurait été construite au XVII siècle, probablement en 1663, mais cette date reste à confirmer. En effet, la chapelle n’est pas mentionnée lors des visites archipresbytérales de 1698, ni lors de celles effectuées dans la première moitié des années 1700.

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A partir de 1872, la chapelle est mentionnée et dédiée à Notre Dame. Pouvant accueillir une vingtaine de fidèles, elle n’abrite malheureusement plus de culte depuis des années, mais, à l’époque du père Joseph Guerber ( 1987/1998), elle servait de Reposoir lors des processions de la Fête Dieu et de l’Assomption de la Vierge Marie

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Une bonne nouvelle, cette chapelle sera prochainement accessible au public grâce au dévouement d’une paroissienne qui s’est proposé d’assurer son entretien et de la rouvrir selon un calendrier qui reste à affiner.

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Merci à Eliane pour cette belle et généreuse initiative. Bien sûr, nous vous tiendrons informés dès que possible pour que vous puissiez admirer l’intérieur de cette chapelle et vous y recueillir devant « Notre Dame« .

BETHSAÏDE: LA VILLE PERDUE RETROUVÉE

Ndla: Chers Amis intéressée par la Terre Sainte et son archéologie, nous avons le plaisir de partager avec vous cet article de

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Bethsaïde: la ville perdue des Apôtres, retrouvée

« La mise au jour d’une mosaïque byzantine portant une inscription dédiée à Saint-Pierre renforce l’hypothèse que le site archéologique d’el-Araj est bien Bethsaïde, la ville des apôtres Pierre, André et Philippe, dont on avait perdue la trace.

©Zachary Wong/EAEP

La saison de fouilles 2022 aura été encore plus fructueuse que celle de 2021, dont nous vous relations les trouvailles dans le numéro 679 de Terre Sainte Magazine. « Il va y avoir un petit tremblement de terre dans le monde chrétien« , annonçait Steven Notley, directeur académique des fouilles, dans un post de blog plein de suspense daté du 8 août, dernier jour de la sixième campagne de fouilles sur le site d’el-Araj, situé au bord du lac de Tibériade.

Quelques jours plus tard, le 10 août, le communiqué tombe. Une grande inscription grecque a été mise au jour dans la basilique byzantine, que les archéologues du Kinneret College, en charge des fouilles du site d’El-Araj depuis 2014, appellent « l’église des Apôtres ».(…) »

Lire l’intégralité de l’article en cliquant sur la photo:

ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 7

Ndla: Chers Amis, cette semaine, rendons nous chez nos voisins du Pays naborien, à Hombourg haut, pour visiter la Chapelle Sainte Catherine.

Guide Tourisme France.com

(Selon plusieurs sources) »Du plus pur style gothique, la chapelle fut construite entre 1250 et 1270 à côté de sa maison, par le chevalier Simon de Hombourg à un usage domestique et privé, dans le périmètre de Château des chevaliers (Ritterburg), écart fortifié du château dans la partie extrême du grand château médiéval. Son soubassement servait de caveau funéraire. Plusieurs fois restaurée au cours de son histoire, sa dernière restauration remonte à 1986. Malgré son allure rustique, l’édifice est réputée pour sa décoration de qualité. l’humble bâtiment surprend par le goût exquis de sa décoration qu’on décèle dans la finesse de son élégant porche comme dans ses chapiteaux et ses clefs de voûte. La chapelle fut classée Monument historique en 1895 sous autorité allemande puis à nouveau en 1930.

A  suivre, au côté Sud, la rue Ste Catherine, bordée des statues des Saints Auxiliaires et qui mène à cette merveilleuse  chapelle. Voir lien ci-après:

http://site.hombourg.haut.pagesperso-orange.fr/page%20st%20aux.htm

MOMERSTROFF ET L’ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE

Chers Amis, aujourd’hui un des clochers de notre Archiprêtré est à l’honneur. En effet, le calendrier liturgique fête aujourd’hui, l’Assomption de la Vierge Marie  à laquelle est dédiée l’église de Momerstroff.

Voici l’article que réserve les site Nominis à cette grande fête mariale.

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Nominis: « Assomption de la Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ (Ier siècle) ou la Dormition de la Mère de Dieu.

« Tous d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères. » (Actes 1. 14) Assomption de la Vierge Marie. Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu’après la mort de Jésus, le disciple Jean l’a prise chez lui. Que devient-elle alors? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse. Mais c’est sans doute à Jérusalem qu’elle termine son séjour terrestre. D’après des récits apocryphes remontant au Ve siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem. Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition. Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le ciel. L’événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la résurrection et à l’Ascension du Christ. Au VIe siècle, l’empereur byzantin étend à l’ensemble de l’Église byzantine une fête mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu. Cette fête se répand ensuite dans l’Église universelle. En Occident elle prend le nom d’Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l’accent sur deux aspects du même mystère. (…) »

Lire la suite de l’article en cliquant sur l’image:

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Historique

Source https://www.momerstroff.fr/  :  » C’est en 1888 que l’église fut bénie et consacrée à l’Assomption de la Vierge Marie. Elle résulte de l’initiative de l’abbé SCHAEFFER et est de style gothique avec une flèche élancée.

   En 1917, deux cloches furent réquisitionnées, et en 1919, on en bénit trois nouvelles : Marie, Vendelinus et Jeane d’Arc, pesant respectivement 400, 600 et 800kg, sorties des fonderies Farnier de Robécourt.

Le 08 juin 1940, une équipe de l’armée française déposa ces dernières et en 1943, la réquisition frappa à nouveau les deux plus grosses cloches.

   Une nouvelle bénédiction eut lieu en 1955 pour deux cloches de la fonderie Causard de Colmar. (…) »

Lire la suite de l’article en cliquant sur la photo de l’église:

ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 6

Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous allons dans le Warndt, près de Forbach, pour visiter la chapelle Sainte Croix. 

(Source wikipedia): « La chapelle Sainte-Croix est un édifice de culte catholique érigé au XIIIe siècle sur le mont Sainte-Croix (Kreuzberg) à l’est de Forbach en Moselle. Par sa position, elle domine toute la boutonnière du Warndt et, des abords de la chapelle, le promeneur bénéficie d’une vue imprenable sur la région. La chapelle fait partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en provenance de Sarre et à destination de Metz. (…)

Photo Wikipédia

La chapelle Sainte-Croix est une chapelle-halle. La nef carrée est en pierres de grès taillées. Ces pierres portent de nombreux trous de pinces de levage et des joints au mortier. Le chœur est de construction beaucoup moins régulière. Il y eut primitivement deux bâtiments distincts comme en témoigne le décalage entre les axes des deux parties : la future nef, ancienne maison d’habitation massive, et le chœur qui formait un tout fermé. La nef est plus ancienne que le chœur. Le chœur date de la seconde moitié du XIIIe siècle. Il comporte des fenêtres gothiques dont l’une est partiellement murée. L’origine de la chapelle est obscure. Il peut s’agir d’une ancienne maison forte datant au moins du XIIIe siècle ou bien d’une dépendance du château. Au pied de l’autel, quatre chercheurs ont découvert le , une tombe à niche céphalique taillée dans le roc destinée à une personne de haute taille, mais frêle, de sexe féminin. Cette tombe a été restaurée. À l’intérieur de la chapelle l’on peut observer un tympan sculpté du XIIIe siècle représentant le Christ en croix. (…) 

 

ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 5

Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous restons dans le Pays de Bitche pour nous rendre à Enchenberg, visiter la chapelle  Sainte Vérène.

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Photo: Source Wikipédia

(Source « petit-patrimoine.com« : « La chapelle et l’ermitage sont dans la forêt au nord du village, proche de la rue de la Chapelle.

  • La chapelle Sainte Vérène et son ermitage sont cités en 1578, mais sont sans doute plus anciens. La chapelle est endommagée lors de la Guerre de Trente Ans et restaurée en 1685. L’ermitage actuel n’a été construit qu’en 1745. Des 4 hectares du domaine vendus à la Révolution, il ne lui reste aujourd’hui que 14 ares et les bâtiments.
    A noter que le chemin de croix date du 18e siècle.
  • Le bâtiment tout en longueur se compose de 3 éléments aboutés : la nef, avec ses ouvertures gothiques, le chœur coiffé d’un clocheton et l’ermitage dont une Vierge en Terra Cotta surmonte l’entrée.
    On entre latéralement dans la chapelle. Le plafond de la nef est soutenu par un pilier ouvragé en bois.

    • Les fenêtres sont habillées de nouveaux vitraux figuratifs depuis une dizaine d’années réalisés par l’artiste Sauveur Pascual. Un vitrail du pignon représente sainte Vérène, vêtue d’un manteau d’amour rouge, avec ses attributs : la cruche et le peigne. L’autre vitrail du pignon représente saint Maurice, compagnon de sainte Vérène et commandant de la Légion thébaine.
    • Le vitrail de la fenêtre gothique, représente saint Victor et saint Ours, également compagnons de sainte Vérène et membres de la Légion Thébaine.
    • L’arche de l’arc diaphragme et dit en dos d’âne, en forme d’accolade.
      2 anges peints tiennent un phylactère mentionnant « Sancta Verena ora pro nobis » au dessus de la date gravée de 1685.
      Le chœur est fermé par une grille dorée.
  • Signalons le vestige d’un retable baroque en chêne démonté vers 1958, retrouvé incomplet en 1990 qui serait une œuvre du sculpteur tyrolien Hans Martersteck. Un nouveau retable triptyque, en bois, doré à l’or fin, a été installé dans le chœur.

Nota : Sainte Vérène ou Vérène de Zurzach, est une sainte et martyre de la fin du 3e, début du 4e siècle, dont l’histoire est liée à celle de la Légion thébaine. Selon une légende, de passage à Agaune (Suisse), Saint-Maurice, chef de la légion thébaine et nombre de ses légionnaires refusèrent de persécuter les chrétiens du Valais et de sacrifier au culte païen de l’empereur. Ils furent mis à mort. »

Vous pouvez poursuivre et compléter votre visite en vous rendant sur les liens suivants: