Archives de catégorie : Reportage

ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 6

Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous allons dans le Warndt, près de Forbach, pour visiter la chapelle Sainte Croix. 

(Source wikipedia): « La chapelle Sainte-Croix est un édifice de culte catholique érigé au XIIIe siècle sur le mont Sainte-Croix (Kreuzberg) à l’est de Forbach en Moselle. Par sa position, elle domine toute la boutonnière du Warndt et, des abords de la chapelle, le promeneur bénéficie d’une vue imprenable sur la région. La chapelle fait partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en provenance de Sarre et à destination de Metz. (…)

Photo Wikipédia

La chapelle Sainte-Croix est une chapelle-halle. La nef carrée est en pierres de grès taillées. Ces pierres portent de nombreux trous de pinces de levage et des joints au mortier. Le chœur est de construction beaucoup moins régulière. Il y eut primitivement deux bâtiments distincts comme en témoigne le décalage entre les axes des deux parties : la future nef, ancienne maison d’habitation massive, et le chœur qui formait un tout fermé. La nef est plus ancienne que le chœur. Le chœur date de la seconde moitié du XIIIe siècle. Il comporte des fenêtres gothiques dont l’une est partiellement murée. L’origine de la chapelle est obscure. Il peut s’agir d’une ancienne maison forte datant au moins du XIIIe siècle ou bien d’une dépendance du château. Au pied de l’autel, quatre chercheurs ont découvert le , une tombe à niche céphalique taillée dans le roc destinée à une personne de haute taille, mais frêle, de sexe féminin. Cette tombe a été restaurée. À l’intérieur de la chapelle l’on peut observer un tympan sculpté du XIIIe siècle représentant le Christ en croix. (…) 

 

ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 5

Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous restons dans le Pays de Bitche pour nous rendre à Enchenberg, visiter la chapelle  Sainte Vérène.

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Photo: Source Wikipédia

(Source « petit-patrimoine.com« : « La chapelle et l’ermitage sont dans la forêt au nord du village, proche de la rue de la Chapelle.

  • La chapelle Sainte Vérène et son ermitage sont cités en 1578, mais sont sans doute plus anciens. La chapelle est endommagée lors de la Guerre de Trente Ans et restaurée en 1685. L’ermitage actuel n’a été construit qu’en 1745. Des 4 hectares du domaine vendus à la Révolution, il ne lui reste aujourd’hui que 14 ares et les bâtiments.
    A noter que le chemin de croix date du 18e siècle.
  • Le bâtiment tout en longueur se compose de 3 éléments aboutés : la nef, avec ses ouvertures gothiques, le chœur coiffé d’un clocheton et l’ermitage dont une Vierge en Terra Cotta surmonte l’entrée.
    On entre latéralement dans la chapelle. Le plafond de la nef est soutenu par un pilier ouvragé en bois.

    • Les fenêtres sont habillées de nouveaux vitraux figuratifs depuis une dizaine d’années réalisés par l’artiste Sauveur Pascual. Un vitrail du pignon représente sainte Vérène, vêtue d’un manteau d’amour rouge, avec ses attributs : la cruche et le peigne. L’autre vitrail du pignon représente saint Maurice, compagnon de sainte Vérène et commandant de la Légion thébaine.
    • Le vitrail de la fenêtre gothique, représente saint Victor et saint Ours, également compagnons de sainte Vérène et membres de la Légion Thébaine.
    • L’arche de l’arc diaphragme et dit en dos d’âne, en forme d’accolade.
      2 anges peints tiennent un phylactère mentionnant « Sancta Verena ora pro nobis » au dessus de la date gravée de 1685.
      Le chœur est fermé par une grille dorée.
  • Signalons le vestige d’un retable baroque en chêne démonté vers 1958, retrouvé incomplet en 1990 qui serait une œuvre du sculpteur tyrolien Hans Martersteck. Un nouveau retable triptyque, en bois, doré à l’or fin, a été installé dans le chœur.

Nota : Sainte Vérène ou Vérène de Zurzach, est une sainte et martyre de la fin du 3e, début du 4e siècle, dont l’histoire est liée à celle de la Légion thébaine. Selon une légende, de passage à Agaune (Suisse), Saint-Maurice, chef de la légion thébaine et nombre de ses légionnaires refusèrent de persécuter les chrétiens du Valais et de sacrifier au culte païen de l’empereur. Ils furent mis à mort. »

Vous pouvez poursuivre et compléter votre visite en vous rendant sur les liens suivants:

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 4

Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous nous rendons à l’extrême Est du département, dans le Pays de Bitche, près d’Eguelshardt, pour visiter un trésor caché, isolé en plein bois près d’un étang.

« La petite chapelle Notre-Dame-des-Bois, située à côté de l’étang de  l’Erbsenweiher, L’autel de cette chapelle de grès est garni d’un tabernacle en pierre renfermant un coffre en fer, un crucifix et quatre chandeliers. Après la dernière guerre, la toiture de l’édifice religieux était endommagée, les bancs, les chandeliers, les objets de culte ainsi que la statue de Notre Dame avaient disparus. Les murs à l’intérieur étaient couverts d’inscriptions : les militaires de la Ligne Maginot y avaient gravé leurs noms. La chapelle avait même servi à abriter leurs chevaux. Lors de la rénovation de 1974, une nouvelle statue de la Vierge fut bénie et la petite cloche retrouvée et réparée. » (Source https://www.parc-vosges-nord.fr)

Pour visiter ce petit bijou du Bitcherland, cliquer sur les liens suivant :

 

QUAND DIEU APPELLE…

Ndla: Chers Amis, nous vous invitons à visionner ce témoignage de sœur Malia, partagé par

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Diocèse de Metz: « Cet été, découvrez comment Dieu appelle des personnes aux parcours différents. Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de sœur Malia, sœur de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres à Metz. »

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 3

Ndla: Chers Amis, aujourd’hui, nous allons traverser le département, vers le Sud-Est, pour nous rendre aux portes de Sarrebourg, à Réding. Précisément à Grand Eich où se trouve la chapelle Ste Agathe.

Source Paroisse Sainte Agathe: « A l’origine, le l’endroit était peut-être un lieu de culte païen où l’on vénérait le chêne, arbre consacré à Jupiter, qui par oblitération devint chrétien. Les premières traces écrites, remontant à 789, mentionnent ce lieu, où la chapelle a toujours justifié son existence et son implantation.

Joyau de l’architecture régionale campagnarde, la chapelle Ste Agathe de Grand-Eich a traversé par miracle dix siècles et de nombreuses guerres dévastatrices. Seul le chœur de la chapelle remonte au XIIIème siècle.

En 1977, des fouilles entreprises dans le chœur n’ont rien révélé de la chapelle primitive. Cependant, témoin rarissime, une pierre dédicatoire murée dans le chœur rappelle qu’une église précédente avait été dédiée à St Ulrich en 1035.

Cependant, il est vraisemblable qu’ à partir du XVIème siècle on y invoqua aussi Ste Agathe en raison des incendies provoqués par les hordes de mercenaires lors des guerres de religion. Agathe, dont le nom signifie en grec  » Bon, noble, brave, bienveillant « , fut une jeune fille noble de Catane en Sicile (en 251), qui, malgré des tortures morales et physiques, a refusé de renier sa foi en Christ. Un an après sa mort, ne sachant plus que faire devant l’éruption de l’Etna, les Catanais prirent dans son sépulcre le voile de la sainte et l’étendirent devant la coulée incandescente. Miracle ! La ville fut sauvée. Depuis elle est fêtée le 5 février et vénérée pour sa protection contre les méfaits du feu et tremblements de terre.

A l’occasion de travaux de restaurations initiés par le curé Gill, les bénévoles ont fait une belle découverte. Sous le plâtre de la voûte se cachait une fresque datant du XIIIème sièclereprésentant les quatre évangélistes : le lion (St Marc), le taureau (St Luc) et l’aigle (St Jean). Malheureusement il était trop tard pour sauver l’ange (St Mathieu). Les socles, colonnes, chapiteaux et croisée d’ogives d’une grande simplicité canalisent les regards vers la clé de voûte polychrome représentant l’Agneau de Dieu encadré par deux têtes d’hommes et deux têtes de femmes : Dieu au milieu de son peuple, qui pouvait voir à travers l’oculus donnant sur l’armoire eucharistique d’origine, le Saint Sacrement. »

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 2

Ndla: Chers Amis, pour poursuivons notre cheminement vers les chapelles de notre Diocèse. Le site du jour se trouve vers le nord du département, près des « Trois frontières »:

La chapelle de Marienfloss.

Photo Wikipédia

Située à deux pas de Sierck les bains, sur la route de Montenach, la chapelle de Marienfloss est le vestige d’un couvent construit sur l’emplacement d’un hameau portant le nom de Bruch, et détruit par un incendie en 980. Il abritera successivement de 1238 à 1414 les Cisterciennes, puis les moines Chartreux jusqu’en 1431. Les Chartreux venaient de Trèves. C’est le Duc de Lorraine Charles II, mais surtout son épouse Marguerite de Bavière, femme très pieuse, qui les fit venir.

 

En 1415, La chapelle devint berceau du Rosaire, grâce à Adolphe d’Essen, confesseur de Marguerite de Bavière, et elle abrite encore de nos jours le culte de Marie.

Une stèle gravée en témoigne « Marienfloss, source d’eau vive, d’où jaillit le Rosaire« .

De 1436 à 1629 le couvent abritera les chanoines prébendes(*). En 1792, l’Eglise fut détruite par les révolutionnaires. L’autel de la Vierge échappa au désastre. De cette église, il reste quelques vestiges, plots en béton à l’emplacement des piliers, quelques ogives et surtout la sacristie, transformée en chapelle.

En 1962, restauration de la chapelle grâce à l’archiprêtre de Sierck, l’Abbé Lecomte.

Cette chapelle est toujours un lieu de pèlerinage et de recueillement.

(*) Un chanoine prébendé est un ecclésiastique qui a une prébende dans une église cathédrale ou collégiale, c’est-à-dire une portion des revenus de cette église qui lui est assignée pour sa subsistance.

Pour une visite photographique de la chapelle cliquer sur la photo:

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=57650_2

SAINT HENRI DANS L’ARCHIPRÊTÉ

Ndla: Chers Amis bonjour! Aujourd’hui un des clochers de notre Archiprêtré est à l’honneur. En effet, le calendrier liturgique fête aujourd’hui, Saint Henri, à qui est dédié la chapelle de Welling, sauvée des broussailles, il y a quelques années, par une équipe de bénévoles amoureux du patrimoine. (Voir: http://stpierredes2nied.free.fr/?p=4856 )

Mais que savons nous de Saint Henri ? Voici ce que dit le site Nominis.

Saint Henri et sainte Cunégonde, illustration d'Anne Floc'h« Saint Henri II, empereur germanique était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l’Italie du Nord. Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Elle ne pouvait avoir d’enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation.(…) » Lire la suite de l’article en cliquant sur l’image.

Chapelle de Welling – Photo TL

Source cirkwi.com: « A l’écart du village de Denting se trouve la chapelle de l’ancien village de Wellingen, Dédiée à saint Henri, elle est la survivance de l’ancienne église-mère de cette localité, dévastée au cours de la guerre de Trente Ans (1618-1638) et dont l’ermitage est cité en 1660. L’édifice présente les stations des sept chutes du Christ, sculptées par un ermite. »

« LE PELERIN » SUR LES PAS DE MARIE MADELEINE EN PROVENCE

Ndla: Chers Amis, dans son dernier numéro le magazine

propose de découvrir l’itinéraire  de Sainte Marie Madeleine depuis les Saintes-Maries-de-la-Mer jusqu’à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. En effet, suivre cet itinéraire de randonnée, voire de pèlerinage est désormais possible grâce à un parcours qui vient d’être tracé en Provence sur 222 kilomètres, en dix étapes.

Grotte de la Sainte Baume

Le Pèlerin: « Durant l’été 2020, entre deux confinements, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, décide d’arpenter les lieux emblématiques de ce territoire. C’est ainsi qu’il se promène dans le massif de la Sainte-Baume. Mais il ne peut accéder à la grotte de Marie-Madeleine : son accès est fermé à cause d’un risque d’éboulis, qui a entraîné des travaux de sécurisation du site.

Cette découverte est un électrochoc. « Entre le passé où sont nos souvenirs et l’avenir où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs » : cette phrase du père Lacordaire (1) mise en avant par François de Canson, président du Comité régional du tourisme (CRT) Provence-Alpes-Côte d’Azur, lui trace une feuille de route. Il remue ciel et terre pour hâter les travaux et la réouverture de ce haut lieu où se pressent, en toutes saisons, visiteurs et pèlerins en quête de spiritualité dans une nature préservée. (…) »

Lire la suite de l’article en cliquant sur la photo ci-dessus: