Archives de catégorie : Reportage

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 4

Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous nous rendons à l’extrême Est du département, dans le Pays de Bitche, près d’Eguelshardt, pour visiter un trésor caché, isolé en plein bois près d’un étang.

« La petite chapelle Notre-Dame-des-Bois, située à côté de l’étang de  l’Erbsenweiher, L’autel de cette chapelle de grès est garni d’un tabernacle en pierre renfermant un coffre en fer, un crucifix et quatre chandeliers. Après la dernière guerre, la toiture de l’édifice religieux était endommagée, les bancs, les chandeliers, les objets de culte ainsi que la statue de Notre Dame avaient disparus. Les murs à l’intérieur étaient couverts d’inscriptions : les militaires de la Ligne Maginot y avaient gravé leurs noms. La chapelle avait même servi à abriter leurs chevaux. Lors de la rénovation de 1974, une nouvelle statue de la Vierge fut bénie et la petite cloche retrouvée et réparée. » (Source https://www.parc-vosges-nord.fr)

Pour visiter ce petit bijou du Bitcherland, cliquer sur les liens suivant :

 

QUAND DIEU APPELLE…

Ndla: Chers Amis, nous vous invitons à visionner ce témoignage de sœur Malia, partagé par

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Diocèse de Metz: « Cet été, découvrez comment Dieu appelle des personnes aux parcours différents. Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de sœur Malia, sœur de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres à Metz. »

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 3

Ndla: Chers Amis, aujourd’hui, nous allons traverser le département, vers le Sud-Est, pour nous rendre aux portes de Sarrebourg, à Réding. Précisément à Grand Eich où se trouve la chapelle Ste Agathe.

Source Paroisse Sainte Agathe: « A l’origine, le l’endroit était peut-être un lieu de culte païen où l’on vénérait le chêne, arbre consacré à Jupiter, qui par oblitération devint chrétien. Les premières traces écrites, remontant à 789, mentionnent ce lieu, où la chapelle a toujours justifié son existence et son implantation.

Joyau de l’architecture régionale campagnarde, la chapelle Ste Agathe de Grand-Eich a traversé par miracle dix siècles et de nombreuses guerres dévastatrices. Seul le chœur de la chapelle remonte au XIIIème siècle.

En 1977, des fouilles entreprises dans le chœur n’ont rien révélé de la chapelle primitive. Cependant, témoin rarissime, une pierre dédicatoire murée dans le chœur rappelle qu’une église précédente avait été dédiée à St Ulrich en 1035.

Cependant, il est vraisemblable qu’ à partir du XVIème siècle on y invoqua aussi Ste Agathe en raison des incendies provoqués par les hordes de mercenaires lors des guerres de religion. Agathe, dont le nom signifie en grec  » Bon, noble, brave, bienveillant « , fut une jeune fille noble de Catane en Sicile (en 251), qui, malgré des tortures morales et physiques, a refusé de renier sa foi en Christ. Un an après sa mort, ne sachant plus que faire devant l’éruption de l’Etna, les Catanais prirent dans son sépulcre le voile de la sainte et l’étendirent devant la coulée incandescente. Miracle ! La ville fut sauvée. Depuis elle est fêtée le 5 février et vénérée pour sa protection contre les méfaits du feu et tremblements de terre.

A l’occasion de travaux de restaurations initiés par le curé Gill, les bénévoles ont fait une belle découverte. Sous le plâtre de la voûte se cachait une fresque datant du XIIIème sièclereprésentant les quatre évangélistes : le lion (St Marc), le taureau (St Luc) et l’aigle (St Jean). Malheureusement il était trop tard pour sauver l’ange (St Mathieu). Les socles, colonnes, chapiteaux et croisée d’ogives d’une grande simplicité canalisent les regards vers la clé de voûte polychrome représentant l’Agneau de Dieu encadré par deux têtes d’hommes et deux têtes de femmes : Dieu au milieu de son peuple, qui pouvait voir à travers l’oculus donnant sur l’armoire eucharistique d’origine, le Saint Sacrement. »

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 2

Ndla: Chers Amis, pour poursuivons notre cheminement vers les chapelles de notre Diocèse. Le site du jour se trouve vers le nord du département, près des « Trois frontières »:

La chapelle de Marienfloss.

Photo Wikipédia

Située à deux pas de Sierck les bains, sur la route de Montenach, la chapelle de Marienfloss est le vestige d’un couvent construit sur l’emplacement d’un hameau portant le nom de Bruch, et détruit par un incendie en 980. Il abritera successivement de 1238 à 1414 les Cisterciennes, puis les moines Chartreux jusqu’en 1431. Les Chartreux venaient de Trèves. C’est le Duc de Lorraine Charles II, mais surtout son épouse Marguerite de Bavière, femme très pieuse, qui les fit venir.

 

En 1415, La chapelle devint berceau du Rosaire, grâce à Adolphe d’Essen, confesseur de Marguerite de Bavière, et elle abrite encore de nos jours le culte de Marie.

Une stèle gravée en témoigne « Marienfloss, source d’eau vive, d’où jaillit le Rosaire« .

De 1436 à 1629 le couvent abritera les chanoines prébendes(*). En 1792, l’Eglise fut détruite par les révolutionnaires. L’autel de la Vierge échappa au désastre. De cette église, il reste quelques vestiges, plots en béton à l’emplacement des piliers, quelques ogives et surtout la sacristie, transformée en chapelle.

En 1962, restauration de la chapelle grâce à l’archiprêtre de Sierck, l’Abbé Lecomte.

Cette chapelle est toujours un lieu de pèlerinage et de recueillement.

(*) Un chanoine prébendé est un ecclésiastique qui a une prébende dans une église cathédrale ou collégiale, c’est-à-dire une portion des revenus de cette église qui lui est assignée pour sa subsistance.

Pour une visite photographique de la chapelle cliquer sur la photo:

http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=57650_2

SAINT HENRI DANS L’ARCHIPRÊTÉ

Ndla: Chers Amis bonjour! Aujourd’hui un des clochers de notre Archiprêtré est à l’honneur. En effet, le calendrier liturgique fête aujourd’hui, Saint Henri, à qui est dédié la chapelle de Welling, sauvée des broussailles, il y a quelques années, par une équipe de bénévoles amoureux du patrimoine. (Voir: http://stpierredes2nied.free.fr/?p=4856 )

Mais que savons nous de Saint Henri ? Voici ce que dit le site Nominis.

Saint Henri et sainte Cunégonde, illustration d'Anne Floc'h« Saint Henri II, empereur germanique était le fils du duc de Bavière et, en raison de la mort prématurée de son parent Otton III, il fut couronné empereur germanique. Comme tel, il régna sur l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, les Pays-Bas et l’Italie du Nord. Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg que nous fêtons le 3 mars. Elle ne pouvait avoir d’enfants. Henri refusa de la répudier, fait inouï à cette époque et dans une société où la stérilité, surtout dans la noblesse, était une cause ordinaire de répudiation.(…) » Lire la suite de l’article en cliquant sur l’image.

Chapelle de Welling – Photo TL

Source cirkwi.com: « A l’écart du village de Denting se trouve la chapelle de l’ancien village de Wellingen, Dédiée à saint Henri, elle est la survivance de l’ancienne église-mère de cette localité, dévastée au cours de la guerre de Trente Ans (1618-1638) et dont l’ermitage est cité en 1660. L’édifice présente les stations des sept chutes du Christ, sculptées par un ermite. »

« LE PELERIN » SUR LES PAS DE MARIE MADELEINE EN PROVENCE

Ndla: Chers Amis, dans son dernier numéro le magazine

propose de découvrir l’itinéraire  de Sainte Marie Madeleine depuis les Saintes-Maries-de-la-Mer jusqu’à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. En effet, suivre cet itinéraire de randonnée, voire de pèlerinage est désormais possible grâce à un parcours qui vient d’être tracé en Provence sur 222 kilomètres, en dix étapes.

Grotte de la Sainte Baume

Le Pèlerin: « Durant l’été 2020, entre deux confinements, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, décide d’arpenter les lieux emblématiques de ce territoire. C’est ainsi qu’il se promène dans le massif de la Sainte-Baume. Mais il ne peut accéder à la grotte de Marie-Madeleine : son accès est fermé à cause d’un risque d’éboulis, qui a entraîné des travaux de sécurisation du site.

Cette découverte est un électrochoc. « Entre le passé où sont nos souvenirs et l’avenir où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs » : cette phrase du père Lacordaire (1) mise en avant par François de Canson, président du Comité régional du tourisme (CRT) Provence-Alpes-Côte d’Azur, lui trace une feuille de route. Il remue ciel et terre pour hâter les travaux et la réouverture de ce haut lieu où se pressent, en toutes saisons, visiteurs et pèlerins en quête de spiritualité dans une nature préservée. (…) »

Lire la suite de l’article en cliquant sur la photo ci-dessus:

 

LA ROUTE DES CHAPELLES DE MOSELLE # 1

Ndla: Chers Amis, pour la période estivale, nous vous proposons de prendre la route et partir à la recherche des chapelles mosellanes, témoins de la ferveur d’antan et richesse de notre patrimoine régional.

Aujourd’hui, nous débutons notre parcours en prenant la route vers:

Notre Dame de Rabas

Située dans une clairière, au bord de la petite route menant au hameau de Befey au sud-est de Saint-Hubert, la chapelle Notre Dame de Rabas est certainement un des monuments religieux les plus antiques et peut-être le plus ancien lieu de pèlerinage du Pays Messin.  Chapelle Notre-Dame-de-Rabas.

Suivant une tradition restée vivante dans la vallée de la Canner, elle aurait été fondée vers l’an 800 par l’Empereur Charlemagne. Consacrée par le pape Léon IX en l’an 1409, la chapelle fut dédiée à la vierge.

Elle fut un haut lieu de pèlerinage, et même pendant la Révolution les pèlerins ne cessèrent de venir y prier. Aujourd’hui encore, la tradition perdure et un pèlerinage à lieu chaque lundi de Pentecôte. Pour connaître l’histoire  de cette chapelle et la visiter, cliquer sur les liens ci-dessous:

http://legende-et-realite.blogspot.fr/2009/04/la-legende-de-la-chapelle-de-rabas-et.html

http://petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=57612_1

C’EST QUOI ÊTRE UN PRÊTRE ?

Ndla: Chers Amis, voici une bonne question posée par

 

« C’est quoi un prêtre? Quelles sont ses joies? Quelles sont ses peines? Comment vit-il son célibat au sein de sa paroisse? À toutes ces questions, le Père François Potez répond dans une interview joyeuse et profonde, à l’occasion de la sortie de son livre La grave allégresse publié chez Mame.« 

 

LA PRESENCE RÉELLE – « ET SI C’ÉTAIT VRAI ? »

Ndla: Chers Amis, en cette soirée de journée caniculaire, nous vous proposons de lire ce beau témoigne de David Hockley, partagé par le site de la

« Né et élevé dans le protestantisme, David Hockley voit un jour des amis catholiques s’agenouiller devant un tabernacle. C’est pour lui le début d’un long cheminement.

Le passage de la foi évangélique vers l’Église catholique n’est pas une conversion, au sens propre du terme, et c’est d’autant plus vrai pour mon cheminement qui n’a pas été un rejet de mon héritage protestant mais bien au contraire un approfondissement, déclenché par la découverte de la présence de Jésus dans l’eucharistie.

J’ai grandi dans une famille protestante fervente : mes parents étaient missionnaires bénévoles (nous vivions de la Providence), venus évangéliser la France. Lors d’une campagne d’évangélisation, j’ai vu des amis irlandais catholiques faire une génuflexion devant un tabernacle. Je les ai interrogés sur leur geste et ils m’ont expliqué leur foi dans la présence réelle. Jusqu’alors, tous les chrétiens que j’avais rencontrés (y compris les catholiques !) interprétaient la phrase « Ceci est mon corps » de manière métaphorique. Et là, je découvrais des frères dans la foi, vivant une relation réelle avec Dieu, qui croyaient que le pain devient vraiment le Corps du Christ.

Parallèlement, j’avais le sentiment que Dieu me demandait : « Et si je te demandais de devenir catholique ? »(…) »

Lire la suite du témoignage en cliquant sur la photo: