Ndla: Chers Amis, nous poursuivons notre périple dans le collier caraïbéen en vous présentant aujourd’hui, une nouvelle de ses perles, toujours blottie au bord de l’eau.
La perle du jour: La Cathédrale Notre Dame de l’Assomption, de Saint Pierre
« Dans la catégorie des témoins d’histoire, la cathédrale Notre dame de l’Assomption, à Saint-Pierre, a gagné ses galons de monument refuge, résilient et, en un sens, inaltérable. »
Son histoire est précoce, et intensément liée à celle de l’île. La fameuse chapelle du Mouillage, dressée dès 1654 , accueille déjà tout ce que compte le petit bourg de fervents catholiques. Malheureusement, prise par la tourmente de l’histoire colonial elle la fureur des canons anglais, dès 1667. Rebâtie, elle est rebaptise en 1694, Notre-Dame du Bon Port, protectrice des marins.
Au milieu du XIXe que se joue sans doute l’acte le plus important de son histoire : La Martinique est élevée en diocèse. L’évêque de l’île, fraîchement nommée, se cherche un siège épiscopal. Les travaux de la cathédrale de Fort de- France, non terminés. Saint-Pierre devient donc refuge sacré, en 1853.
Malheureusement, cinquante ans plus tard, l’édifice ne sera pas épargnée par la colère de la Montagne pelée. Nous sommes le 8 mai 1902, jour de l’Assomption. la population, fervente et joyeuse, emplit la Cathédrale. En une explosion sourde, la montagne explose et se déverse en quelques seconde sur la la ville, balayant toute vie. Ne subsiste alors que ruines fumantes. La cathédrale n’est plus que ruine. Seules les bases de son premier niveau émergent de la désolation.
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