Ndla: Bonjour à Tous. Aujourd’hui nous vous proposons cette question que beaucoup d’entre nous ont dû se poser.
Réponses catholiques
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Pourquoi l’Eglise autorise-t-elle la dévotion à des reliques non authentifiées?
J’ai quelques questions concernant la vénération des reliques : 1) Tout d’abord, je ne doute pas de la véracité de la pratique, mais quelles sont les sources bibliques encourageant cette pratique ? 2) Pour certaines reliques, l’authenticité n’est pas toujours très fiable et parfois pas forcément attestée (les clous de la Sainte Croix, morceau de la Sainte Croix, la Couronne d’Épines…ou parfois certains ossements de saints et de saintes dont on ne sait pas vraiment si ces restes sont bien les leurs, comme les reliques des Rois Mages par exemple qui se trouvent d’ailleurs à plusieurs endroits, à Cologne notamment ou encore au Mont Athos ou d’autres un peu plus farfelues comme le Saint Prépuce, les Saintes Dents, le Saint Berceau ou encore la Ceinture de la Vierge), comment se fait-il donc que l’Église autorise ou laisse se faire, la vénération de reliques dont la véracité n’est pas sûre ? (1/2)
RC: « Venons-en à l’authenticité des reliques. Tout d’abord, comme dit au 1e volet de cette question, il est normal d’avoir des reliques de la même personne ou du même objet à plusieurs endroits, parce qu’elles étaient tout simplement partagées. A ce propos, signalons que, contrairement à un cliché tenace, non, tous les morceaux de la Vraie-Croix connus ne rempliraient pas une forêt entière. Ce sont le plus souvent de petites échardes et Famille chrétienne avait présenté un calcul réalisé par des chercheurs il y a quelques années. Il déterminait que les morceaux de la Vraie-Croix connus, y compris ceux qui ont été répertoriés à un moment de l’Histoire mais ont disparu depuis, ne représentent que 36% de la taille d’une croix de l’Antiquité. Les moqueries contre les reliques, qu’elles soient d’origine protestante ou anti-chrétiennes sont trop souvent adoptées par les catholiques alors qu’elles ne sont souvent pas plus fondées que la provenance qu’elles critiquent. (…)
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