Ndla: Chers Amis, en cette veille de Toussaint, nous vous invitons à lire le dossier partagé par

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« L’une des grandes tentations de toujours de l’être humain est de vouloir s’affranchir de la mort par ses propres forces.

Dans une chanson émouvante et particulièrement drôle, Les funérailles d’antan, Georges Brassens avait pressenti des changements importants dans la façon dont ses contemporains envisageaient la mort : « Mais les vivants aujourd’hui n’sont plus si généreux. Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux. » Il pointait déjà du doigt une tendance qui n’a fait que s’accentuer depuis: une privatisation de la mort, liée à la montée de l’individualisme. En effet, la mort est devenue une affaire personnelle et cachée : très souvent, on meurt seul, on ne sait plus en parler aux enfants, on ne veille plus les corps, on vit le deuil tout seul. La mort nous effraie et l’homme moderne ne sait plus la regarder. Je me souviens ainsi d’un jeune homme brillant et baroudeur, incapable d’affronter la vision du corps de sa mère dans la chambre funéraire (…) « 

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