Ndla: Chers Amis, cette fin de semaine, nous restons dans le Pays de Bitche pour nous rendre à Enchenberg, visiter la chapelle Sainte Vérène.
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(Source « petit-patrimoine.com« : « La chapelle et l’ermitage sont dans la forêt au nord du village, proche de la rue de la Chapelle.
- La chapelle Sainte Vérène et son ermitage sont cités en 1578, mais sont sans doute plus anciens. La chapelle est endommagée lors de la Guerre de Trente Ans et restaurée en 1685. L’ermitage actuel n’a été construit qu’en 1745. Des 4 hectares du domaine vendus à la Révolution, il ne lui reste aujourd’hui que 14 ares et les bâtiments.
A noter que le chemin de croix date du 18e siècle. - Le bâtiment tout en longueur se compose de 3 éléments aboutés : la nef, avec ses ouvertures gothiques, le chœur coiffé d’un clocheton et l’ermitage dont une Vierge en Terra Cotta surmonte l’entrée.
On entre latéralement dans la chapelle. Le plafond de la nef est soutenu par un pilier ouvragé en bois.- Les fenêtres sont habillées de nouveaux vitraux figuratifs depuis une dizaine d’années réalisés par l’artiste Sauveur Pascual. Un vitrail du pignon représente sainte Vérène, vêtue d’un manteau d’amour rouge, avec ses attributs : la cruche et le peigne. L’autre vitrail du pignon représente saint Maurice, compagnon de sainte Vérène et commandant de la Légion thébaine.
- Le vitrail de la fenêtre gothique, représente saint Victor et saint Ours, également compagnons de sainte Vérène et membres de la Légion Thébaine.
- L’arche de l’arc diaphragme et dit en dos d’âne, en forme d’accolade.
2 anges peints tiennent un phylactère mentionnant « Sancta Verena ora pro nobis » au dessus de la date gravée de 1685.
Le chœur est fermé par une grille dorée.
- Signalons le vestige d’un retable baroque en chêne démonté vers 1958, retrouvé incomplet en 1990 qui serait une œuvre du sculpteur tyrolien Hans Martersteck. Un nouveau retable triptyque, en bois, doré à l’or fin, a été installé dans le chœur.
Nota : Sainte Vérène ou Vérène de Zurzach, est une sainte et martyre de la fin du 3e, début du 4e siècle, dont l’histoire est liée à celle de la Légion thébaine. Selon une légende, de passage à Agaune (Suisse), Saint-Maurice, chef de la légion thébaine et nombre de ses légionnaires refusèrent de persécuter les chrétiens du Valais et de sacrifier au culte païen de l’empereur. Ils furent mis à mort. »
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« La petite chapelle Notre-Dame-des-Bois, située à côté de l’étang de l’Erbsenweiher, L’autel de cette chapelle de grès est garni d’un tabernacle en pierre renfermant un coffre en fer, un crucifix et quatre chandeliers. Après la dernière guerre, la toiture de l’édifice religieux était endommagée, les bancs, les chandeliers, les objets de culte ainsi que la statue de Notre Dame avaient disparus. Les murs à l’intérieur étaient couverts d’inscriptions : les militaires de la Ligne Maginot y avaient gravé leurs noms. La chapelle avait même servi à abriter leurs chevaux. Lors de la rénovation de 1974, une nouvelle statue de la Vierge fut bénie et la petite cloche retrouvée et réparée. » (Source https://www.parc-vosges-nord.fr)
Source Paroisse Sainte Agathe: « A l’origine, le l’endroit était peut-être un lieu de culte païen où l’on vénérait le chêne, arbre consacré à Jupiter, qui par oblitération devint chrétien. Les premières traces écrites, remontant à 789, mentionnent ce lieu, où la chapelle a toujours justifié son existence et son implantation.
En 1977, des fouilles entreprises dans le chœur n’ont rien révélé de la chapelle primitive. Cependant, témoin rarissime, une pierre dédicatoire murée dans le chœur rappelle qu’une église précédente avait été dédiée à St Ulrich en 1035.
A l’occasion de travaux de restaurations initiés par le curé Gill, les bénévoles ont fait une belle découverte. Sous le plâtre de la voûte se cachait une fresque datant du XIIIème siècle, représentant les quatre évangélistes : le lion (St Marc), le taureau (St Luc) et l’aigle (St Jean). Malheureusement il était trop tard pour sauver l’ange (St Mathieu). Les socles, colonnes, chapiteaux et croisée d’ogives d’une grande simplicité canalisent les regards vers la clé de voûte polychrome représentant l’Agneau de Dieu encadré par deux têtes d’hommes et deux têtes de femmes : Dieu au milieu de son peuple, qui pouvait voir à travers l’oculus donnant sur l’armoire eucharistique d’origine, le Saint Sacrement. »



